Ce mercredi 8 Avril 2020, le Bureau Régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique a fait le bilan du nombre de cas confirmés de COVID-19 qui passé à plus de 10, 000 et plus de 500 décès suivant les derniers chiffres collectés.
Sur le continent Africain , le premier cas a été découvert le 15 février 2020 en Égypte et bien que le virus ait été lent à atteindre le continent Africain par rapport à d’autres régions du monde dont les continents ; Asiatique , Européens et celui de l’Amérique . Les constats faits durant ces dernières semaines sur l’évolution du le nouveau Coronavirus montre qu’il a connu une croissance exponentielle et continue de se propager sur tout le continent .
Pour la Directrice du Bureau Région de l’OMS pour l’Afrique le Dr Matshidiso Moeti a déclaré que « Le Covid-19 a le potentiel non seulement de causer des milliers de morts, mais aussi de déclencher des bouleversements socio-économiques. Sa propagation au-delà des grandes villes signifie l’ouverture d’un nouveau front dans notre lutte contre ce virus »
Le continent africain a été atteint par le biais de cas importés, notamment des voyageurs revenants « de points chauds notamment en Asie, en Europe et aux États-Unis ». Depuis , ces premiers cas importés, 52 pays au total ont signalé des cas sur leurs territoires Africains . Le virus était principalement confiné aux capitales des pays africains. Mais nombre d’entre eux signalent désormais des cas en provinces.
Selon l’OMS, l’Afrique du Sud et l’Egypte restent les pays les plus touchés : 1.686 cas confirmés et 12 décès pour Pretoria et 1.322 cas confirmés et 85 décès pour le Caire .
L’OMS insiste sur l’isolement et la détection précoces face à la propagation préoccupante du coronavirus sur le continent .
L’OMS , priorise la protection des travailleurs de la santé qui est un élément essentiel à la réponse sanitaire pour combattre la propagation du virus , soulignant la Directrice Régionale « Nous devons protéger nos travailleurs de la santé et veiller à ce qu’ils soient correctement équipés – ils sont en première ligne et ont besoin de notre soutien indéfectible. Nous leur devons beaucoup »
L’OMS , travaille avec les gouvernements africains pour renforcer leurs capacités dans des domaines critiques tels que la coordination, la surveillance, les tests, la mise en quarantaine des contacts, la gestion des cas, la recherche des contacts, la prévention et la lutte contre les infections, la communication des risques et la sensibilisation communautaire, et le renforcement des capacités des laboratoires. Le Ghana, le Kenya, l’Éthiopie, l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et le Nigeria ont étendu les tests nationaux à plusieurs laboratoires, ce qui permet de décentraliser les tests.
L’OMS estime que « l’isolement précoce de tous les cas, y compris les cas légers, est l’une des mesures de contrôle clés, au même titre que la détection précoce, le traitement précoce et la recherche des contacts ». Des données épidémiologiques précises et en temps utile constituent l’un des outils les plus importants pour informer et orienter la réponse.
Par ailleurs , l’OMS s’inquiète de l’impact de la pandémie sur les pays dont les systèmes de santé sont les plus fragiles et ceux qui connaissent des situations d’urgence complexes. « Certains pays d’Afrique pourraient ne pas disposer de capacités adéquates en matière d’unités de soins intensifs, telles que des lits, des ventilateurs et du personnel qualifié ».
Source: ONU-Informations
Fredly ANTENOR
#fantenor