La cité de l’indépendance d’Haïti traverse une situation horrible pendant plusieurs mois. Les problèmes s’ajoutent et se font remarquer.
Après environ quatre mois de pays lock, la ville est effondrée, détruite, tant qu’au niveau social, économique et politique. Les portes des écoles et des universités sont fermées, les activités économiques sont bloquées, les produits de première nécessité deviennent plus chers, la gourde terriblement se déprécie et la misère bat son plein. Sans oublier la Covid-19 qui rend plus vulnérable et qui paralyse entièrement le pays, les gens restent confinés, attendant le transfert d’un proche parent de l’étranger. A quelques mois de la fin de son mandat la promesse de courant 24/24 se poursuit par le président Jovenel Moïse.
Qu’est-ce qui reste, aux Gonaïves, après cette belle promesse de courant 24/24 ?
Dans tous les quartiers de la ville, les jeunes se font entrepreneurs par excellence. Dans chaque zone il y a au moins 3 lieux au minimum où les gens viennent pour recharger leurs portables, back-up, lap top et les prix se varient, de 25 gourdes pour les téléphones smartphones, 50 gourdes pour les back-up et lap top. Voilà donc la réalité de la cité de l’indépendance d’Haïti depuis la promesse du président Jovenel Moise, black-out répand sur toute la ville.
«M vin dèyè rès chaj mwen » c’est cette phrase qui est sur toutes les lèvres des gens qui rechargent leur batterie. C’est un phénomène expliquant à 25 gourdes qu’ils rechargent leur batterie en deux temps. Le premier jour ils prennent 50% de charges, le lendemain ils reprennent l’autre 50% puisqu’il parait malaisé de trouver au quotidien 25 gourdes pour les recharges.
C’est ce dont à quoi se résume la population haïtienne en particulier les gonaïviens-nes en ces derniers jours.
Feguerson Fegg Thermidor