La Journée Mondiale contre le travail des enfants de 2020 met l’emphase sur la pandémie qui risque d’augmenter le travail des enfants dans le monde.
« COVID-19: Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais! », est le thème retenu à l’occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée, le 12 juin.
Dans une courte vidéo moins d’une (1) minute, réalisée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en collaboration avec l’Institut du Bien-être Être Social et de la Recherche (IBESR), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et le Canada, l’accent est mis sur la vulnérabilité économique des familles causée par la pandémie du Coronavirus, où les enfants seront les premières victimes, c’est-à-dire, ils risquent de confronter le travail domestique et autres travaux dangereux.
« La pandémie de santé du COVID-19 et le choc économique et du marché du travail qui en résulte ont un impact énorme sur la vie et les moyens de subsistance des populations », tels sont les remarques de l’OIT.
Cela étant , à travers cet audiovisuel, les responsables invitent les États, les institutions et organisations travaillant dans le domaine de la protection des enfants à accompagner les familles les plus vulnérables afin de protéger les enfants contre toutes exploitations physiques ou économiques.
Par ailleurs, L’UNICEF estime qu’il y a 158 millions d’enfants de moins de 15 ans à travers le monde qui sont pris au piège du travail et la grande majorité de ces enfants ont peu d’espoir d’obtenir une éducation ou de se débarrasser du fardeau de l’analphabétisme qui compromet leur avenir.
De son côté, l’OIT estime déjà à 152 millions le nombre d’enfants astreints au travail des enfants, dont 72 millions effectuent des travaux dangereux.
Nancy CONSTANT