Haïti: haute tension politique aux Gonaïves
Gonaïves, cette ville reconnue comme ville révolutionnaire donne une sevère réponse à l’État haïtien. Encore une fois que ce soit de façon symbolique ou autres une forme de dechoukay renaître dans la ville après que les manifestants ont mis le feu dans le bureau du sénateur de l’Artibonite Carl Murat Cantave, actuel président du grand corps pour plusieurs raisons. Ils reprochent le sénateur Cantave d’être trop proche du gouvernement du président Jovenel qu’on traite le pouvoir anti-peuple en tant que fils légitime de la ville des Gonaïves et avoir grandi à Raboteau est un acte de trahison à la population.
Pour la misère noire qui s’étend sur tout le territoire. La cherté de la vie, la poupulation est incapable de se nourrir, pour la rareté du carburant qui augmente gravement le coût de la circulation.
Un coup de tonnerre secoue encore la cité de l’indépendance ce matin du 27 septembre. La population gagne les rues avec des machettes, certains manifestants sont armés, lancent des projectiles et demandent la démission du président Jovenel Moïse.
Depuis la situation socio-politique très inquiétante du pays affecte gravement l’ouverture scolaire aux Gonaïves et le reste du pays. Les portes des écoles sont fermées, les parents, en mesure de prudence, laissent les élèves à la maison et au quotidien des centaines de manifestants gagnent les rues dans la cité de l’indépendance pour demander la demission du président Jovenel Moïse qu’ils traitent de l’État corrompu.
À rappeler que la majorité des manifestants sont généralenent des jeunes et moins jeunes qui acceptent de ne pas couler avec le bateau demandant une condition de vie meilleure pour tous les haïtiens.
Feguerson Thermidor
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