Parmi les catastrophes naturelles qu’a connu Haïti, l’évènement du 12 janvier 2010, reste et demeure celui le plus meurtrier, qui a traîné derrière lui environ 200.000 à 300.000 morts, ainsi que les séquelles qu’il a laissé dans la population haïtienne.
Ce seïsme de magnétude 7.3 sur l’échelle de Richter n’a duré que 35 secondes pourtant il a devasté Port-au-Prince et ses environs, « ce n’était pas la faille segmentée sur 250 kilomètres de la presqu’île du Sud à laquelle les prévisions scientifiques attendaient la libération d’énergie, qui a provoquée le tremblement de terre meurtrier du 12 janvier 2010; il s’agissait de préférence d’une faille secondaire ignorée jusqu’à quelques heures après l’événement désastreux de 2010» a précisé l’ingénieur Claude Preptit à chacune de ses interventions sur ce sujet.
Malgré les pertes et les dégâts causés par le tremblement de terre du 12 janvier 2010, le peuple haïtien semble n’avoir rien appris de ses constructions anarchiques. Au mépris des informations disponibles sur les failles sismiques et la vulnérabilité du sol dans le centre-ville, la population ignore la menace.
Port-au-Prince a été détruit par des tremblements de terre à quatre reprises en trois siècles : 1701 ; 1751 ; 3 juin 1770 et le 12 janvier 2010. À croire les propos de l’expert en sismologie Claude Préptit, la menace est toujours pesante sur Haïti puisqu’il y a toujours une faille segmentée sur 250 kilomètres de la presqu’île du Sud à laquelle les prévisions scientifiques attendent toujours la libération d’énergie, et l’énergie cette faille de la presqu’île du Sud continue de s’accumuler et peut être libérée à n’importe quel moment de la durée pour provoquer ainsi un tremblement de terre même plus violent que celui du 12 janvier 2010 avec grand risque de tsunami.
Pensées spéciale à toutes les victimes de ce seïsme, oui, mais il faut incessamment faire de la prévention qui coûte beaucoup moins chère que la reconstruction ainsi nous pourrons sauver des vies mais continuer avec les mêmes constructions anarchiques nous ne faisons que nous enfoncer dans l’abîme.
Pierre-Bénêche Nicolson DELVA