Dans une note rendue publique ce jeudi 4 Mai 2023, l’ambassadeur Edmond BOCCHIT affirme n’avoir rien à voir, ni de près ni de loin, avec cette affaire de corruption et apporte des précisions.
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Déclaration de l’Ambassadeur BOCCHIT EDMOND
Port-au-Prince, le 4 mai 2023.-
Des allégations farfelues prétendent vouloir m’impliquer dans des actes malhonnêtes et préjudiciables aux intérêts de l’État. Je m’inscris en faux face à cette cabale orchestrée de mains de maître qui ne vise qu’à temir mes 32 ans de service public dans la diplomatic de mon pays.
En attendant que les autorités compétentes informent enfin le grand public des conclusions de la commission interministérielle qui a enquêté sur la question du 18 au 21 avril 2023, je tiens à signaler que je ne suis responsable d’aucun acte préjudiciable, voire de corruption, en tant qu’ambassadeur de mon pays à Washington.
Aussi, demanderais-je formellement qu’on digilente un audit à l’Ambassade. Suffit-il à ce stade de rappeler qu’à la base de cette cabale est le fait indéniable que les douanes américaines, en juin 2021, avaient saisi des paquets contenant $50.000 en provenance du Chili et adressés par courrier à la résidence personnelle de Gélorme JUSTE, cousin de l’ex-ministre des Affaires Etrangères d’alors, Claude JOSEPH, qui l’avait nommé responsable de la section consulaire de l’ambassade. Il est de notoriété publique que je n’avais aucun contrôle sur Gélorme JUSTE, lequel traitait directement avec son cousin ministre.
Pour ma part, j’affirme n’avoir rien à voir, ni de près ni de loin, avec cette affaire, qui ne m’avait été signalée que par la voie diplomatique du Département d’État des États-Unis d’Amérique en août 2021. J’avais immédiatement informé le Ministère des Affaires Etrangères et des Cultes pour suites utiles. Aussi, la commission interministérielle n’a pu trouver aucune preuve corroborant les allégations du rapport produit par le MAE sous la houlette de l’ex Ministre Claude Joseph.
Le devoir de réserve auquel je suis astreint en tant que haut fonctionnaire de l’État, m’enjoint à ne pas déballer davantage sur ce sujet, à ce stade, si ce n’est que pour défendre mon honneur et mon sens aigu du devoir civique et de l’engagement patriotique pendant 32 ans de service public, souvent dans des conditions extrêmement difficiles.
Ambassadeur Bocchit Edmond