En Haïti, survivre n’est plus une question de choix …
Les séquelles des évènements qui ont eu lieu en début du mois de juillet 2018, à la suite de la hausse des prix des produits pétroliers ont réellement mis à nu l’état critique et pénible du pays. C’est l’ingouvernabilité totale. Un régime politique vers un deuxième quinquennat prouve qu’il n’a jamais eu un plan de développement économique, social, si non la fierté de porter ces voiles ornées de corruption. Le pays se trouve dans une incertitude profonde.
Haïti est perçue comme un pays en guerre avec ses propres citoyens. À la une de tous les journaux, l’insécurité est en primeur et on ne fait que compter les cadavres de nos frères et sœurs haïtiens.
À chaque jour suffit sa peine face aux risques d’investir les rues du pays et sans pour autant avoir la garantie qu’on sera de retour chez-soi en vie ou parmi ceux et celles qui gisent sur les piles de fatras, aux volants des véhicules, en pleines rues et dans d’autres endroits, sans vie. Sous les regards des autorités, les citoyens et citoyennes sont livrés aux bandits et à tous leurs stratagèmes: kidnapping, vols, viols, règlements de compte, bref, l’on oserait dire une savane abandonnée.
Qui se prétend être à l’abri dans ce désert ? Personne ! Tout le monde se trouve dans cet avion en crash, peu importe la classe, tout le monde périra !
Haïti d’aujourd’hui devient vraiment une cité de cadavres ambulants ! Les bandits eux-mêmes détiennent leurs choix d’ôter des vies à n’importe quelle heure: en plein jour, à midi ou au soir. Ils opèrent dans n’importe quel endroit, avec des armes à feu, des armes blanches ou des pneus enflammés, des projectiles de petits, moyens et grands. D’un autre coté, n’en parlons pas des soins médicaux disponibles, des hôpitaux fonctionnels et qui ont les moyens réels de desservir réellement.
La Brève (www.labreve.info)