Éditorial : l'intensification de la criminalité sur le territoire national, la calamité de la population

Le phénomène de l’enlèvement atteint un niveau excessif dans le pays et continue de faire couler de larmes. De nombreuses victimes enlevées ont été séquestrées depuis le début du nouvel an dans tout le pays surtout dans la périphérie sud de Port au prince.
Plus de 70 cas de kidnapping ont été enregistré dans la zone métropolitaine de port au prince depuis la fin de l’année 2019 jusqu’à aujourd’hui. En plus des enlèvements proprement dit, ce qui inquiète la population c’est la facilité avec laquelle les bandits armés opèrent, sans même se préoccuper de cacher leurs armes à feu, prouvant, par là, que le contrôle du territoire échappe complètement aux autorités étatiques.
C’est évident que le phénomène d’insécurité est à prendre au sérieux en Haïti. Mais sous l’administration du président Jovenel Moïse, et notamment pour le début du nouvel an, l’insécurité a augmenté de façon extraordinaire. Les gangs armés cherchent à gagner plus de territoire et le pire l’augmentation des cas de kidnapping vient de rendre encore plus douloureuses les souffrances de la population.
La machine infernale de l’insécurité gagne du terrain, la plupart des citoyens ont peur de vaquer à leurs activités quotidiennes : commerçants, professionnels de tous les domaines, écoliers et la société estudiantine semblent constituer des cibles pour les ravisseurs qui exigent de fortes sommes à leurs proches pour leur libération.
La majorité des cas de kidnapping ne seraient pas le fruit du hasard, pas un jour sans signalé des cas de kidnapping, où la population ne sait que faire face à cette triste réalité qui fait partie désormais de leur vie quotidienne.
Que doit on faire pour éviter le KO ?
Quels sont les comportements de nos dirigeants face à ce fléau national ?
Quelles sont les nouvelles stratégies que les autorités judiciaires et policières doivent adopter ?
Quels sont les moyens disponible pour arrêter cette hémorragie ?
Autant de questions jusqu’à maintenant sans réponses.
Par Lourdie LAFORTUNE

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