Outre certaines villes de la capitale, c’est une vérité de la palice que nombreuses villes du pays ne sont pas arrosées. Le COVID- 19 est l’arbre qui découvre la forêt.
Se laver regulierement est l’un des gestes barrières indispensable à la réduction des risques de contamination au covid-19. C’est le message phare pour lutter contre le Coronavirus puisque même étant confiné l’individu doit obligatoirement appliquer ce principe.
Le covid-19 met à l’épreuve le système sanitaire de la région. A ce jour 5000 cas contamination est enregistré dans l’Amerique Latine et environ une centaine de décès par jour. Les hôpitaux sont submergés, le personnel médical épuisé et un manque considérable de matériel médical.
La direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (DINEPA), sous la tutelle du Ministère des Travaux Publics Transports et Communications est censée de contrôler et réguler la distributionde l’eau dans le pays, l’intitution semble ne pas à même pouvoir offrir à bien le service car dans divers endroits l’accès est complètement limité.
Delmas 33 et 19, illustrent parfaitement la situation où les robinets ne coulent presque pas. A cet effet, entre l’ignorance des règles hygiéniques et la non accessibilité à l’eau entrave l’application de cette mesure de prévention.
Au final, la stratégie visant à stopper la course du coronavirus dans le pays est très loin de nous permettre de voir le bout du tunnel. Car, de l’ampleur de cette pandémie, c’est tout le pays à travers toutes ces institutions et ressources qui devraient être à la défensive comme cela se passe actuellement à la république voisine. Il est vrai que la police nationale avec ses moyens limités fait jusque là son travail mais forcer les gens à laisser la rue pour aller se confiner avec le blackout, l’incertitude et la privation des besoins les plus élémentaires, cela n’est-il pas une nouvelle forme de réclusion?
Pierre Jocelyn Junior FORESTAL