Le Président de la Fédération Haïtienne de Football , Dr Yves Jean Bart, dément formellement toutes les accusations portées à son égard par le journal anglais ‘’ The Guardian’’, lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi 6 mai 2020 au Ranch de la Croix-des-Bouquets.
Le Président de la FHF dit n’avoir pas commis d’actes d’abus sexuel sur des joueuses de la sélection Nationale Haïtienne ou du Centre de formation de la Croix-des-Bouquets. Il a déclaré avoir consacré plus 20 ans de carrière au service de la FHF, principalement en aidant des jeunes défavorisés-es venant de tout horizon et particulièrement des quartiers populaires du pays. “Les efforts fournis durant toutes ces années leurs ont permis de réaliser leurs projets, leurs rêves et de vivre leurs amours pour le football haïtien” dit-il.
D’apres lui, ce dossier montre que c’est un vaste complot monté contre sa personne par ceux qu’il appelle des individus non identifiés, des envieux, des détracteurs, des malfrats de tout genre qui mettent tout en oeuvre dans le but de prendre d’assaut le contrôle de la FHF, car ma présence les empêche de mener des actes de corruption. Etant incapables de le faire légalement, ils ont préféré passer par un journal pour salir mon image et celle de la Fédération que je dirige. Il est convaincu que ce sont les rivaux mécontents des dernières compétitions électorales du fait qu’ils n’ont pas été réélus.
Pour le Dr Yves Jean Bart, le journaliste en question, Romain Molina, a certainement reçu un pot de vin de ces détracteurs pour monter ce dossier en toute complicité avec des anciennes joueuses renvoyées par la FHF soient pour des raisons disciplinaires ou autres. En dépit de tout cela, il déclare qu’il compte poursuivre son mandat dans le but de continuer à réhausser l’image du Football Haïtien qui fait beaucoup de jaloux dans la région.
C’est un acte que le Dr Yves Jean Bart qualifie de criminel et il encourage les instituons étatiques, de droits humains comme le RNDDH et surtout la Fifa qui est le régulateur de sport mondial, de mener une enquête sur ces fausses accusations” afin d’identifier et condamner le chef de fil . Il affirme que de son côté, ses avocats porteront formellement des plaintes contre des tierces personnes en Haïti et dès ce jeudi 7 mai 2020 un autre cabinet d’avocats basé à Paris assignera le Journal The Guardian ainsi que les auteurs de la publication du 30 avril 2020 portant pour titre : “Haïti FA president accused of sexually abusing young female players”
Jimmy DESIR