Dans une conférence de presse donnée dans les locaux de la radio Kiskeya ce mercredi 4 février 2020, l’opposition démocratique lance deux nouvelles journées de manifestations pour les 6 et 7 du mois en cours.
Dans cette conférence de presse, l’opposition politique, à travers son porte-parole Me André Michel a demandé à la communauté internationale, plus particulièrement les États-Unis de ne pas continuer à supporter Jovenel MOÏSE dans ses manoeuvres politiques. L’opposition n’a pas mandaté aucune personne pour négocier avec la présidence a-t-il argué. Les négociations, dit-il n’aboutirons à rien ayant rapport avec les revendications du peuple.
Les déclarations du sénateur Nenel Cassis vont dans le même sens. Pour l’élu des Nippes, cette nouvelle tentative de discussion lancée par l’exécutif, sous le haut patronage de la communauté internationale à la Nonciature apostolique récemment, est un échec total.
Si nous pouvons miser sur les interventions de plusieurs cadres de l’opposition présents à cette conférence, leur position reste inchangée. En plus du départ du président de la république, ils plaident en faveur de la mise en place d’un gouvernement de transition, capable de réaliser le procès de Petrocaribe et d’arrêter tous les coupables des massacres de la Saline, de Carrefour-Feuille, et de Martissant.
L’opposition dite radicale a aussi apporté ses supports moraux au maire de la Croix-des Bouquets Rony Colin, qui, d’après elle, est en train de subir des attaques et des menaces de mort de la part de certains adversaires politiques. Par le biais de ses membres, l’opposition compte également gagner la rue, à destination de la Croix-des Bouquets, le 10 février prochain, en signe de soutien au PDG de la radio télé Zénith.
La Brève Info