L’Association Professionnelle d’Écoles Privées (APEP) se dit indignée, révoltée et préoccupée par le manque de volonté manifeste et par l’incapacité des différents acteurs de la vie nationale à trouver une solution pour permettre le retour immédait en salles de classe de nos élèves et étudiants et pour stopper la descente aux enfers sous le regard impuissant des autorités. Consciente de sa mission de former et d’éduquer les citoyens pour un vivre ensemble harmonieux, L’APEP s’engage de son côté à encadrer les enfants de la Patrie pour la sauvegarde de l’unité que nous chérissons tous.
Dans ce même élan, elle s’incline devant les nombreuses victimes du chaos instauré dans le pays et condamne énergiquement les multiples actes de violences perpétrées sur la population.
En outre, le Premier Ministre, les membres de son gouvernement et le ministre de l’éducation nationale en particulier, doivent faire preuve d’abnégation et être en mesure de prendre fermement et rapidement toutes les mesures qui s’imposent pour faciliter l’ouverture immédiate des écoles et des universités; pour assurer la sécurité des vies et des biens; pour garantir la reprise rapide des activités économiques, sociales et culturelles sur tout le territoire et pour qu’ils aient le courage et la volonté de sanctionner tous ceux qui représentent un danger pour la paix sociale et qui troublent l’ordre public, exhorte L’APEP.
Par cette interrogation: Seriez-vous à ce point des apatrides pour rendre ainsi un pays invivable et traumatiser ses enfants? Elle veut lancer un appel urgent aux acteurs politiques pour qu’ils mettent leurs différends de côté et s’accordent sans plus tarder pour une sortie de cette crise inédite qui n’a que trop duré qui plonge le pays dans le chaos et l’anarchie et qui prive près de cinq millions d’enfants de leur droit sacré à l’éducation.
Enfin, avec la signature au bas de la note de Marie Margueritte B. Clérié et de Larissa D. Annoual respectivement Présidente et Secrétaire L’Association Professionnelle d’Écoles Privées (APEP) appelle à la conscience familiale, à la fibre paternelle et maternelle de tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, de loin ou de près, bloquent le pays et influencent les décisions. En empêchant à plus de quatre millions d’enfants de la patrie d’aller à l’école vous alimentez la machine à fabriquer des délinquants, des terroristes et nos futurs chefs de gangs, soutient L’APEP.