Les tribunaux sont paralysés sur l’ensemble du territoire en raison de la grève des juges, des huissiers et greffiers.
Au Palais de Justice de Port-au-Prince, les salles étaient désertes au grand dam des avocats et des justiciables. Les portes des bureaux des juges étaient verrouillées tandis que les chambres civiles étaient vides.
L’Association Professionnel des Magistrats exige de meilleures salaires et une amélioration des conditions de travail.
Des avocats ont exprimé leur regret sur l’impact de la grève sur les citoyens. Même s’ils sont inquiets des conséquences de la grève, les juristes concèdent que les revendications des magistrats sont justes. Une personne ne peut solliciter un référé pour empêcher l’exécution d’un ordre de déguerpissement, explique un juriste.
Le président de l’Association Professionnelle des Magistrats, Wando Saint-Villier, avait fait valoir que les dossiers urgents seront toutefois traités par les juges.
Les juges soutiennent que leur grève résulte de l’échec de la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ.
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