L’année scolaire 2022-2023 est dans l’impasse, près de quatre millions (4,000 000) d’enfants n’arrivent toujours pas à rentrer en classe en vue de l’acquisition du pain quotidien, malgré maintes annonces du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Nesmy Manigat, qui viseraient à chaque fois à dissiper le doute qui plane sur la nouvelle rentrée en raison l’insécurité qui s’étend dans le pays et la raréfaction des principaux produits pétroliers accouplée d’une hausse généralisée des prix des produits de premières nécessités au début du dernier trimestre de l’année civile et à l’entame de l’année fiscale 2022-2023, fin octobre rien n’est encore dit, les portes des écoles restent fermées et entre autres structures de défense l’UNNOEH brisent le silence pour exiger du gouvernement en général et du MENFP en particulier une prise en charge des enseignants notamment ceux des institutions privées et la reprise des activités scolaires devant marquer le début de l’année académique 2022-2023.
L’Union Nationale des Normaliens et Éducateurs D’haiti (UNNOEH) qui se positionne sur la crise rappelle que l’école est la base du développement économique, politique et social de toute société ainsi que le lieu par excellence de la construction des futurs dirigeants qui prendront la barque du pays. En outre, elle se montre très préoccupée par les décisions qu’elle qualifie d’irresponsables du MENFP notamment pour n’avoir pas pris en compte le droit d’environ de quatre millions (4,000 000) enfants en âge de fréquenter l’école malgré que c’est un droit garanti par la constitution, a-t-on fait savoir dans une note publiée le 21 octobre 2022.
L’UNNOEH se montre très préoccupée par la situation difficile des enseignants qui normalement devraient être en pleine activité si la crise n’aurait pas tout mis aux calendes grecques depuis plusieurs semaines dans le pays. De ce fait, elle pointe du doigt l’État qui, dit-elle, est le premier et le plus grand responsable de ce qui se passe actuellement dans le système éducatif Haïtien. Avec près de 150,000 enseignants du privé sans salaires depuis plus de (3) mois c’est une véritable catastrophe. Il leur faut du soutien. Tandis que le titulaire du MENFP continue de jouir tous les privilèges liés à sa fonction malgré l’absence de résultats, précise la note.
Cette note de I’Union Nationale des Normaliens et Éducateurs D’haiti (UNNOEH), qui porte la signature du coordonnateur général, Kensone DELICE, est comme bien d’autres un rappel aux autorités qui laissent passer le temps au lieu de s’attabler pour trouver un accord qui sortira le pays de son marasme.