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Haïti : brutalité policière envers les journalistes, une marche dans la capitale pour dire NON

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Tôt, ce jeudi 28 janvier 2021, les journalistes ont marché dans plusieurs artères de la capitale, pour dire non à la brutalité policière envers les travailleurs de la presse, qui selon eux ont la même mission sacerdotale.

Muni de T-Shirt blanche, ayant pour slogan «Jounalis se Gadyen Libete» en rouge,  plusieurs pancartes délivrant plusieurs message, une centaine de journalistes ont marché dans les rues. Cette marche a été démarrée sur la place Nègre marron au champ de Mars, par une cérémonie d’ouverture.

Ils ont  délivré un message devant les locaux de l’Office de Protection Citoyen (OPC), sur ce parcours on a pu remarqué la presence de Lunie Joseph, Abelson Gros Nègres, Roberson Alphonse, entre autres. «Nous avons le droit d’exercer notre profession, de même pour eux, nous respectons leur travail, ils doivent respecter le notre,» a déclaré Lunie Joseph.

Depuis les dernières journées de mobilisations politique que connait le pays, plusieurs journalistes, surtout ceux des médias en ligne ont été marqués par un niveau d’inégalité de violence  par la police nationale dont leur mission est de protégé et de servir. Des journalistes comme Réginald Rémy de Radio Caraïbes qui a reçu plusieurs projectiles en caoutchouc, l’éborgnement de Daniel Lamartinière sur la route de l’aéroport, Alvales Destiné qui a reçu une gifle d’un agent de la PNH alors qu’il exerçait ses fonctions, le photojournaliste Edris Fortuné qui a été la cible d’un policier, victime d’une bombonne de gaz lacrymogène au niveau d’un œil, Raynald Petit Frère, Et Oriol de la RCH2000  pour ne citer que ceux-là.

L’ancien porte parole du syndicat de la PNH, Abelson GrosNègre, de son côté a prêché union entre les journalistes et les policiers. 

«Je demande a mes frères d’arme de faire le maximum d’effort pour respecter le droit des journalistes, la police + la presse= Population».

« La presse d’aujourd’hui doit être avant tout une presse citoyenne, et responsable, elle a le droit de prendre des positions quant ses intérêts sont menacés» a expliqué Sans langue de bois Maître Osnel Jean Baptiste de l’emission  de Brase lide.

Ils ont déposé, de manière symbolique, leurs matériels de travail devant le Ministère de la Communication, tout a pris  fin sur la place de la Constitution.

En definitive, plusieurs journalistes ont exprimé leurs satisfactions qui selon eux cette marche a été une réussite totale.

 Pierre -Bénêche Nicolson DELVA

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