Haïti/Journée internationale de la démocratie: Le constat alarmant de la SOH DDH
A l’occasion de la journée internationale de la démocratie, célébrée chaque année le 15 septembre, la Solidarité Haïtienne de Défense des Droits Humains (SOH DDH) tire la sonnette d’alarme face à la situation critique de la démocratie en Haïti.
Tout en saluant les efforts de la commission chargée de l’amendement de la constitution de 1987, la SOH DDH tire à boulet rouge sur le gouvernement Moise-Lafontant (démissionnaire) à cause leur laxisme quant au non-respect des droits fondamentaux des citoyens dans la constitution de 1987.
Dans un communiqué paru ce 14 septembre, la SOH DDH n’a pas oublié les parlementaires haïtiens qui, selon elle, « font de leur de pouvoir de contrôle des pistes de marchandages politiques ».
Elle en a également profité pour critiquer l’affaiblissement du pouvoir judiciaire par l’exécutif et le législatif. Selon l’organisation, ces responsables ont outrepassé leur limite en voulant enchevêtrer les pouvoirs. C’est ce qui empêche, selon elle, que des institutions comme l’ULCC, le CSPJ, la CSC/CA à appliquer correctement la loi contre envers et contre tous.
La SOH DDH reproche également à l’Etat haïtien de bafouer les droits fondamentaux des détenus. Elle avance que la dignité humaine des cette catégorie sociale n’est pas respectée.
Pour finir, l’organisation croit que la démocratie ne peut exister si des principes comme la séparation des pouvoirs, l’instauration de l’Etat de droit, l’exercice et le respect des droits humains ne sont pas respectés.
Emmanuel Pucot PAUL
Les commentaires sont fermés.