Haïti : une heure après la levée de la grève des syndicalistes, le prix des trajets sont revus à la hausse
Les prix du transport en commun sont relevés à la hausse suite à la levée du mot d’ordre grève lancé par les syndicalistes travailleurs et transport qui menacent de passer à une autre phase si toutefois leurs revendications n’ont pas été prises en compte par le gouvernement en place pour restaurer la sécurité dans le pays et le remplissement des stations de pompe à essence dans le cadre d’une interview sur la Radio RCH 2000, le syndicaliste Jacques Déroche dit avoir donner un delai jusqu’au 3 novembre prochain pour passer à autre phase.
Peu après la levée de la grève, des camionnettes et les autobus assurant le transport en commun ont été remarqués sur l’auto route de Delmas, à Petion-Ville ou les courses remontent à la hausse.
«C’est bien malheureux messieurs qu’en Haïti il n’y pas de dirigeant responsable, après plusieurs jours d’absence de transport pour revendiquer la pénurie d’essence et l’insécurité aujourd’hui vous comme chauffeurs vous doublez le trajet de Delmas à Portail Léoganne au prix de 50 gourdes un trajet qui payait habituellement au prix de 25 gourdes seul Dieu pourra nous retirer de cet enfer » se plaint un passager qui revenait du travail.
«Y a d’autres trajets qui montent à la hausse ceux de pétion Ville, de Delmas 31 pour ne citer que ceux là. Mais il y a aussi les motards, ils font aussi leurs beurres dans cette situation lamentable pour en faire profit c’est tout monde qui frappera par ces conséquences » a soulevé un autre passager.
Il n’est que d’attendre si les prix des trajets resteront à la hausse entre temps. Au cours de la journée, une escorte s’est rendue au terminal varreux à cité soleil ayant à sa tête Litz Quitel ministre de la justice et des collectivités territoriaux pour assurer le débarquement et la facilitation de la sortie des camions à essence une décision veines puisqu’ils ont été mis en déroute sous les tirs sporadiques des gangs armés de cité Soleil.
À rappeler que ces derniers exigent la démission du premier ministre Ariel Henry pour faciliter le réapprovisionnement.