Haïti : Don Kato dénonce une campagne d'intimidation du régime PHTK
Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, l’ancien sénateur de l’Ouest, Antonio CHERAMY plus connu sur son nom de scène Don Kato, répond aux attaques de l’ex président Joseph Michel Martelly et dénonce les intimidations de celui-ci à son encontre.
Considéré comme l’un des opposants farouches du régime en place, Don Kato dit qu’il ferait l’objet d’attaques et de persécutions politiques constamment, depuis après la sortie de sa dernière meringue carnavalesque. Ayant pour titre “Vye Tikras”, Don Kato à travers cette meringue, indexe le régime en place d’avoir distribué des armes à des bandits dans les quartiers populaires pour semer le deuil au sein des familles haïtiennes. L’ancien membre du groupe des 6 de la 50ème législature, dit qu’il reçoit régulièrement des appels téléphoniques d’individus qui se réclament du pouvoir lui proférant des menaces de mort. A plusieurs reprises, a-t-il fait savoir, q’une voiture non immatriculée effectuerait des va-et-vient dans sont quartier de résidence. Aussi indique-t-il, qu’un mandat d’arrêt serait décerné contre lui et d’autres militants de l’opposition.
Selon le “lead vocal” du très réputé groupe musical “Brothers Posse”, ces actes d’inintimidations visant les opposants du régime en place, est une façon utilisée par le PHTK pour établir une dictature féroce permettant à ses poulains de reprendre le pouvoir aux prochaines élections. Ce, dans l’idée d’empêcher la réalisation du procès Pétrocaribe et de poser les problèmes de corruption liés à la firme Dermalog.
Plus loin, Don Kato déclare, même au péril de sa vie qu’il ne se laissera jamais intimidé aux pressions et menaces orchestrées contre lui par les zélés membres du pouvoir “Tèt Kale”. Aussi, il dit qu’il préfère mourir au lieu de se taire ou quitter le pays aux mains des mafieux de ce régime.
Malgré le vide institutionnel, l’absence d’un gouvernement légitime et d’autres problèmes urgents auxquels font face le pays, l’administration MOÏSE-LAPIN semble n’entendre pas laisser tranquille ses adversaires politiques. La multiplication des mendats d’arrêts, l’interdiction de départ de plusieurs citoyens et homme d’affaires et la perquisition des résidences de certains opposants farouches du régime, sont en autres la preuve qui traduit cette idée.
La Brève Info
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