Assaut du Capitole: Trump devant la Cour suprême pour préserver des documents confidentiels
Presque un an après l’assaut mené par des partisans de Donald Trump contre le Capitole, un bras de fer oppose l’ancien président des États-Unis à la commission parlementaire qui enquête sur son rôle dans les évènements du 6 décembre 2021. Donald Trump vient de saisir la Cour suprême pour lui demander de bloquer le transfert de documents que la commission voudrait examiner.
Ce sont des centaines de pages de documents internes à la Maison Blanche désormais versés aux Archives nationales des États-Unis. Une partie des évènements du 6 janvier 2021 y sont consignés : qui a rendu visite ce jour-là à Donald Trump alors qu’il vivait les dernières heures de son mandat de président ? Et qui lui a téléphoné en ce jour si particulier où une foule en colère a envahi le Congrès de Washington ?
Des éléments que la commission spéciale, mise en place par les parlementaires américains, souhaite consulter, mais Donald Trump s’y oppose. L’ancien président a saisi la justice, qui a refusé de bloquer le transfert des documents et c’est donc vers la Cour Suprême, la plus haute juridiction des États-Unis que se tourne Donald Trump.
Maintenir ses communications confidentielles coûte que coûte
L’ancien président des États-Unis s’appuie sur une disposition permettant à un ancien président de maintenir ses communications confidentielles, même après la fin de son mandat alors que la commission spéciale de la Chambre des représentants a été mise sur pied pour évaluer le rôle joué par Donald Trump et son entourage dans l’attaque menée par des milliers de ses partisans sur le siège du Congrès pour tenter d’empêcher les élus de certifier la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden à la présidentielle.
Donald Trump martèle sans relâche que la dernière élection lui a été « volée » et qu’il pourrait se présenter de nouveau en 2024. Le 6 janvier prochain, il donnera une conférence de presse, un an jour pour jour après le spectaculaire assaut du Capitole par ses partisans.
Par RFI