Toute l’histoire de la musique haïtienne découle sur le concept d’engagement. La raison est simple, en Haïti d’une génération à l’autre, les situations sociales, économiques et politiques sont toujours les mêmes. L’arrivée aussi de certains chef d’État corrompus anti-peuples indignent les haïtiens et généralement aboutissent à des soulèvements populaires.
Heureusement quand il y’a la douleur, la souffrance, la misère, la pauvreté il y a toujours des artistes, chanteurs et lyricistes qui vachement défendent la population à travers leurs lyrismes. Roosevelt Saillant dit BIC l’artiste qu’on devrait appeler, dans la musique haïtienne, le génie du siècle à travers son dernier morceau dépeindre la réalité critique du pays, mettre à nu la pauvré qui s’étend sur tout le territoire. BIC, l’artiste du parcours à succès s’enfonce dans une esthétique du réel, le fait de choisir de chanter la réalité, la misère au quotidien de chaque haïtien, les fracas, dans un langage esthétique.
Toute la force poétique de BIC se trouve dans le langage de tous les jours, dans la douleur, la souffrance, la misère, l’insuccès et le dysfonctionnement de l’État qui, lui-même dans son genre, en quête, à la recherche de l’esthétique pour nous offrir de très beaux plats poétiques.
Feguerson Thermidor