En effet Certaines institutions n’ont jamais chômé du pays lock à la pandémie et malgré la faible rentrée économique que génèrent ces deux crises, le paiement intégral des frais scolaires est reclamé aux parents de ces écoles.
Paiement de la mensualité !
Si les parents avaient déjà contesté l’activité par laquelle la direction de certaines écoles envoyaient des devoirs et des leçons à la maison, où ces derniers font offices de professeurs, ils sont très hostiles à l’idée de payer intégralement l’année scolaire.
“Une situation particulière des dispositions particulières” a déclaré une directrice d’école et qui ne négocie pas la réduction de la mensualité “on ne marchande pas l’éducation” soutient elle.
Les enseignants ne reçoivent pas leurs salaires !
Par ailleurs les enseignants de certaines ne reçoivent pas leurs salaires. Nombreux d’entre eux sont obligés d’entreprendre d’autres activités pour prendre soin de leurs familles. Une situation qu’ils dénoncent en silence par peur d’être revoqués et se questionnent sur le rôle de l’état en ces périodes de crise.
La réservation des places !
Depuis certains temps, les écoles exigent des frais pour la réservation des places pour les élèves qui s’y trouvent déjà dans l’établissement. Si les institutions étouffent les parents, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle garde un silence total sur ces dérives.
Qui régularise ?
Les écoles exigent, les parents aux abois, les enseignants oubliés, qui régularise l’éducation en Haïti. Si certaines écoles exigent sans condition aux parents le paiement de la mensualité et la réservation des places, pour d’autres écoles, elles sont obligées de respecter à la lettre les instructions émises par les autorités.
Ceci pousse à croire que l’éducation fonctionne à plusieurs niveaux en Haïti où l’état parrait impuissant face à l’exécution des mesures qu’il a lui même adopté.
Jean Michel SINCÈRE