Alors que le gouvernement français s’echauffe pour déconfiner le pays, il s’apprête à entreprendre la prorogation l’état d’urgence sanitaire pour deux mois, soit au 24 juillet 2020 car la levée du 24 mai serait “prématurée” et pourrait contenir des “risques d’une nouvelle vague d’épidémie“. Quoiqu’il est sous pression pour clarifier les modalités concrète du confinement, la réouverture des écoles et la polémique sur la vente des masques.
Au cours d’un conseil des ministres ce samedi le gouvernement francais a pris la décision de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour deux mois jusqu’au 24 juillet 2020, ce projet de loi a été adopté dans le conseil des ministres avant son examen au senat, lundi prochain et avant qu’il ne soit transmit à l’assemblée nationale en vue d’une adoption définitive dans la semaine, a informé le ministre de santé Olivier Veran.
Le texte précise que la mise en quarantaine et le placement en isolement afin de lutter contre le COVID-19, pourront intervenir lors de l’arrivée sur le territoire national. Le coronavirus a tué depuis le 1 er mars, 24 594 personnes en France, dont 218 au cours des dernières 24 heures. La tension dans les services de réanimation s’est allégé avec 141 personnes en moins a fait savoir le directeur générale de la santé, Jérôme Salomon.
Réouverture de l’école
La rentrée scolaire prévu pour le 11 mai ne pourra être que progressive et ne sera pas possible que tous les enfants retournent à l’école. Bien que la majorité des marternelles et primaires seront donc au rendez-vous le 11 mai mais aura au maximum 15 élèves par classe. Cependant, plusieurs maires de Seine-Saint-Denis ont exprimés leurs intentions de ne pas rouvrir les établissements scolaires en risque de contamination auprès des enseignants ou des élèves.
La réouverture de l’école sera réservée au moins, dans un premier temps à un public prioritaire, c’est à dire, aux enfants de certaines professions et aux élèves decrocheurs à indiqué l’adjoint de la marie en charge de l’éducation.
Pour accueillir les élèves, les écoles devront respecter un protocole sanitaire très strict dont les grandes lignes ont été dévoilées jeudi : lavage des mains répétés, jeux proscrits, desinsfectation du matériel, sens de circulation marqué au sol et un casse-tête pour les petites communes. Aussi bien que le port des masques sera obligatoire dans les transports publics.
Saphira Orcel