Depuis l’annonce du gouvernement pour une révision à la hausse du prix des produits pétroliers, la deuxième version de Peyi Lòk prend place et l’on commence à en refaire les mauvaises expériences. La pénurie de carburant qui est l’une des facettes de la crise ne fait qu’amplifier la grogne d’une grande partie de la population. Très remontée contre le gouvernement non seulement pour sa décision de hausser les prix des produits pétroliers mais aussi pour de multiples problèmes les rongeant au quotidien.
À mesure que la crise s’amplifie les prix des produits indispensables à la survie des citoyens sont pour la plupart triplés, quadruplés et même décuplés. Pendant ce temps là, les tergiversations politiques continuent et les accords pour sortir de la crise arrivent à grands flots.
Malgré maints efforts des uns et des autres pour contraindre le pouvoir en place à faire marche arrière sur sa décision visant une très forte augmentation du prix de la gazoline, du diesel et du kérosène, le pouvoir tient mordicus sa décision. À contrario, les interventions du Premier Ministre Ariel Henry pour tenter à chaque fois de calmer l’ardeur des manifestants ne font qu’augmenter leur grogne.
De là, à force que les activités ralentissent ,la misère montre ses griffes et que la rue dicte sa position, la gazoline principalement, commence à se faire de plus en plus rare tant à Port-au-Prince que dans toutes les autres régions du pays.
Conséquemment, à Delmas à l’heure actuelle, sous les regards impuissants de tous le gallon de la gazoline ne se vend pas en deçà de 2,500 Gourdes et peut aller au delà de 5000 Gourdes selon l’urgence et les besoins de l’acheteur.