Face aux tumultes déclenchant dans le pays depuis plus d’un mois contre le pouvoir en place, différents secteurs de la vie nationale s’en mêlent et fixent leur position sur la conjoncture. C’est maintenant le tour du secteur universitaire à faire entendre leurs griefs en utilisant une autre forme de lutte.
Ce lundi 14 octobre ils étaient plusieurs étudiants à entamer une grève de faim pour exiger la démission du chef de l’Etat qui selon eux ne dirige plus rien en tant que premier citoyen de la nation.
Par ailleurs, ces étudiants issus en majeure partie de la faculté de Droit et des sciences économiques de l’Université d’État d’Haïti, disent avoir choisi cette forme de protestation pour supporter la population haïtienne dans sa lutte contre le pouvoir en place pour chambarder le système qui selon eux, n’enfante que l’impunité, l’insecurité, la misère, le chômage, la corruption et l’inégalité sociale.
Kerline Jean-Paul