Les représentants de la Passerelle et de Maché Kontré ont claqué la porte des discussions sur la crise politique réalisées à l’initiative du Bureau des Nations Unies et de la représentation de l’OEA.
M. Joseph Domingue Orgella, président du Groupe d’Initiatve de la Passerelle n’a pas pris part ce mercredi 18 décembre 2019, à la deuxième journée de discussion en raison de l’absence d’un mandat de cette structure.
Il soutient que la Passerelle n’est pas partie prenante de l’accord de Marriott mais n’est qu’un facilitateur. Il revient aux 6 entités signataires de prendre part aux discussions sur l’accord, a t-il fait valoir.
De plus il a laissé entendre que la Passerelle n’a aucun mandat pour discuter sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. M. Orgella a révélé qu’il n’y a pas eu de discussions sur la formation d’un gouvernement lors de la première journée en raison de l’absence des dirigeants politiques de l’opposition radicale.
Les responsables de l’Alternative consensuelle avaient annoncé leur refus de participer à la rencontre réitérant leur détermination à poursuivre les manifestations afin d’obtenir la démission du président Jovenel Moïse.
Par ailleurs le représentant de Maché Kontré, M. Rosemond Pradel, a également abandonné la table des négociations arguant que les débats ne vont pas dans le bon sens.
Maché Kontré, est l’une des entités signataires de l’accord Marriott.
Avec ces deux défections, la représentante du secrétaire général de l’ONU, Helen La Lime, ne peut compter sur aucun représentant de l’accord de Marriott dans les discussions réalisées à la Nonciature apostolique. Des représentants de l’accord de Kinam et d’autres entités dont la Fenamh et le RDNP sont impliqués dans les discussions.
Radio Métropole