La journée de mobilisation du 29 mars dans le pays pour dénoncer l’insécurité sert de prétexte à l’ancien président du Sénat et de l’assemblée nationale pour se faire entendre.
Comme d’habitude d’ailleurs Dieuseul Simon Desras qui s’est gardé de jusque-là de tout commentaire sur la situation désastreuse que connaît le pays, ne fait pas dans la dentelle.
Sur les ondes de plusieurs médias dans la capitale hier, il a averti le gouvernement qui, a-t-il souligné, n’a pas fait montre de sa volonté à mater le phénomène de l’insécurité et du kidnapping qui gangrène le pays.
Ce vieux routier de la politique, qui occupait à tour de rôle le poste de ministre de l’Environnement sous l’administration de Jocelerme Privert puis ministre de la Planification et de la Coopération externe dans la première version du gouvernement du Premier ministre Ariel Henry, s’est montré peu Clément avec le locataire de la primature.
L’ancien élu du Plateau central, comme dans un premier avertissement à l’équipe gouvernementale, menace de mettre à nu certains membres du Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) qui seraient de mèche avec les bandits afin de maintenir le pays dans le chaos.