A cause de cette récession mondiale , près d’un tiers du personnel de l’Oxfam International sera touché par ce licenciement .Des 5,000 employés dans le monde , près de 1,450 se retrouveront au chômage en plein cœur des pressions financières occasionnées par la pandémie Covid-19 et également 1,200 sur 1,900 organisations partenaires. A cet effet ,l’ONG devra pratiquement faire une révision totale pour pouvoir subsister tout en adoptant nouvelles mesures pour alléger les couts en considérant les considérables aux budgets pour contrecarrer la Covid-19.
La Directrice Exécutive par intérim Mme Chema Vera explique les motifs et le pourquoi que c’est arriver en ce moment difficile que connait le monde en particulier le marché de l’emploi .
Elle affirme que depuis 2018 , cette décision faisait partie d’un examen stratégique que l’Oxfam avait déjà mis en branle de concert avec une vingtaine de membres affiliés. Mais la pandémie a influencé le processus considérablement. L’ONG est une des organisations caritatives de développement et a été impactée par l’annulation de nombreux événements de collectes de fonds. « Je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à notre personnel et au travail brillant qu’ils ont accompli pour aider les personnes et les communautés avec lesquelles nous travaillons à améliorer leur vie” », les propos de la directrice exécutive par intérim.
Plus loin , elle poursuit «Les changements organisationnels que nous avons annoncés aujourd’hui, combinés à de nouvelles phases de transformation dans les mois à venir, seront le fondement de notre avenir au cours de la prochaine décennie, à mesure que les effets à plus long terme de cette pandémie dévastatrice deviendront plus clairs.». Bien que L’Oxfam verra les projets sous-traités dans les pays dont elle laissera de façon progressive puisque le retrait dans les 18 pays ne pourra pas se produire avant des mois ou des années.
Nous aurons à travailler avec ces 700 organisations locales au cours de la période des retraits , de manière organisée, afin qu’elles puissent trouver d’autres sources de financement et de commencer reprendre l’autonomie de que nous faisons comme travail ensemble”, a expliqué le porte-parole d’Oxfam, Matt Grainger.
Oxfam International ferme ses portes dans ces pays tels que :
La Tanzanie et Rwanda depuis 1960, où il a tenté désespérément de galvaniser une action internationale pour mettre fin au génocide de 1994 . En Afghanistan depuis 1961 et a travaillé dans le pays pendant le règne des Talibans. En Pakistan depuis 1973 et Haïti depuis 1978 et où la réponse de l’organisme de bienfaisance au tremblement de terre de 2010 a été entachée par un scandale de violences sexuelles qui a secoué le secteur du développement et entraîné des difficultés financières pour son bras britannique
Et aussi ces bureaux de ces pays seront fermés tels : en République Dominicaine – en Thaïlande – au Sri Lanka- enTadjikistan – à Cuba – au Paraguay – en Égypte – au Soudan – en Burundi – à Sierra Leone – au Bénin – en Libéria et en Mauritanie.
Parallèlement aux annonces de retraits, Oxfam compte explorer de nouveaux membres affiliés en Indonésie, aux Philippines, en Colombie, au Sénégal, au Kenya et dans le Pacifique – des pays ou des zones où elle a déjà une présence qu’elle renforcera. Ces emplacements ont été choisis pour leur importance stratégique et une présence traditionnellement forte d’Oxfam, selon Grainger.
Les pays “nous donneront beaucoup plus de diversité et de voix du Sud dans notre propre gouvernance”, a-t-il ajouté. Y compris ces endroits, Oxfam prévoit de maintenir une présence dans 48 pays, certains recevant des ressources accrues.
Fredly ANTENOR
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