Le monde, mais surtout l’occident, connait un moment de crise depuis tantôt quelques mois du nouveau coronavirus en chine à la fin du mois de Novembre dernier. Une crise, appelée par plus d’un, crise mondiale du fait de son degré de propagation et de contamination d’environs 193 pays reconnus par l’ONU. Les chiffres ne manquent pas grâce à la technologie, mais susceptibles d’une remise en question surtout si l’on tient au manquement des explications scientifiques.
L’une des premières mesures adoptées par les autorités étatiques et sanitaires face à celle-ci en Haïti est le confinement et toutes les exigences qui viennent avec : distance sociale (1m50) ; éternuement et autres, une méthode bien contestée et rejetée sur le fait qu’on ne peut prétendre isoler des individus vivant sur le même toit, pour la plupart des quartiers il y a plus de deux dans une chambre de moins trois mètres carrés (3 m2 ) alors qu’ils sont forcés de se croiser perpétuellement. De plus, la majorité de la population vivent au quotidien ; si l’on ne sort pas un jour, on n’a rien à manger. Bien que fataliste, ce rejet de la part de la population par rapport aux informations faisant croire la puissance de propagation du virus, mais rationnel pour certains. Soit on reste confinés et on meurt de faim ; soit on sort pour trouver de quoi qu’il faut pour manger avec le risque de la contamination par le virus
En référence à une interview du philosophe André Comte-Sponville sur une chaine de télévision de France sur la question : « le virus doit-il nous enfermés à jamais ? », il a relaté des données faisant croire que le coronavirus n’est de loin le plus fatal/mortel dans le monde. Il a aussi fait mention d’environs neuf millions (9, 000, 000) de mort dont (3, 000, 000) d’enfants de la malnutrition dans le monde. Comparer ces données au nombre de mort du coronavirus depuis son apparition à aujourd’hui, six mois déjà, même dix fois plus dans les six mois à venir ne fera pas la moitié de ceux de la malnutrition. Une logique qui justifie le choix de ceux-là et celles-là qui, pour trouver à manger, défient les ordres du confinement.
Les autorités ont beaux lancés des promesses allant d’une assistance alimentaire à financière. Mais sans aboutissement à l’heure actuelle où j’écris (04 Mai). Il est visible aux yeux de tous et toutes, sauf si l’on refuse de le voir, que la population refuse toute collaboration venant du gouvernement. Toutefois, ce dernier, dans un communiqué N0 007 datant du 30 Avril dernier rend le port de masque obligatoire dans les lieux publics à partir du 11 Mai prochain.
A croire aux premières prescriptions de l’OMS sur le port des maques, seuls les infectés doivent les porter pour réduire le risque de contaminer les autres. Pourquoi ce changement brusque ? Est-ce parce que les détails et le contrôle du virus échappent à l’OMS ? Quelles seraient les conséquences ? Des études montrent que le port de masques de manière continue affaiblie le système immunitaire. Ce qui laisse croire qu’il est aussi désavantageux de porter les masques. Le COVIDD-19, de son nom populaire coronavirus, attaque les personnes dont leur système immunitaire est en défaillance. N’est-ce pas un moyen opportun accordé au COVID-19 ? Est-ce le bon plan de prévenir le mal en faisant du risqué la proie du risque ?
Francky SAINT-FLEUR