Il est unanime que les Secteurs de l’opposition exigent au pouvoir en place le respect de la constitution. Si ceux-ci en effet ont échoué à capoter le pouvoir aux mains du Chef de l’État, en revanche, ils trouvent dans la Constitution une alliée sûre qui va les aider à atteindre leur objectif.
En effet, en l’absence d’une Cour Constitutionnelle prévue par cette même Constitution, les débats s’acharnent dans la Presse et sur les plates-formes sociales, au sujet de la durée du mandat de Jovenel Moïse. Et comme une bouffée d’oxygène, l’Opposition en profite pour faire valoir ses opinions. Selon elle, l’article 134.2 de la constitution amendée est on ne peut plus clair sur la durée du mandat du locataire du Palais national. Celle-ci argumente, cette durée n’est pas calendaire. Elle souhaite en ce sens le départ du Président, le 7 février 2021.
Reste que si ce scénario venait à être priorisé, comment les Secteurs de l’opposition vont-ils procéder au remplacement de M. Moïse ? En effet, beaucoup d’entre eux avaient opté l’année dernière pour le choix d’un juge à la Cour de Cassation. Mais la constitution amendée écarte une telle possibilité.
Aussi, l’Opposition doit trouver un « modus operandi », en vue de pallier les problèmes. Plus encore, elle va falloir trouver un consensus avec les autres secteurs en général sur la question.
Il faut dire que la plupart du temps, les acteurs politiques, prennent toujours la loi pour boussole quand elle est dans leurs intérêts ; tandis qu’ à l’inverse, ils la rejettent tout catégoriquement. C’est là toute l’hypocrisie des politiques qu’ il faut bannir. En tout cas, au vu de tout ce qui peut se passer au pays en cas d’une mauvaise gestion de la crise , il est urgent que tous les secteurs de la vie nationale se mettent ensemble afin d’éviter au pays une situation chaotique.
Me Dixie Band THELUSMOND
Ce texte n’engage que son auteur
La Brève Info