Après une rentrée des classes ratée en septembre dernier, à cause des turbulences politiques dans presque toutes les régions du pays, la reprise des activités scolaires pour l’année académique 2019-2020 est donc réussie.
Pendant les temps de “Peyi lock”, certaines écoles, situées dans des villes de provinces où les tensions étaient moins intenses qu’à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien et aux Gonaïves ont toujours fonctionné et ont pu boucler le premier trimestre de l’année. Notamment, les établissements scolaires, en dehors des villes où l’érection des barricades et pneus enflammés étaient la seule activité à laquelle s’adonnaient nombre de citoyens se réclamant du camp des opposants au pouvoir tèt kale numéro 2.
En cette matinée du 7 janvier, plusieurs élèves accompagnés pour la plupart de leurs parents étaient dans les rues comme si c’était le premier jour de classe de l’année académique. Et, pour plus d’un, c’est bel et bien leur premier jour car la rentrée de septembre n’a pas eu lieu sinon en demie-teinte.
Le gouvernement par l’entremise du Ministère de L’éducation Nationale et de la Formation Professionnelle et le Secteur Démocratique se disent pour la reprise des activités scolaires après tout ce temps d’arrêt. À cet effet, l’opposition promet la poursuite de la mobilisation anti-Jovenel avec un calendrier nocturne et le gouvernement, la sécurité pour favoriser un climat propice à l’apprentissage et à l’investissement.
Pierre Jocelyn Junior FORESTAL
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