Condamnation d’un trafiquant d’être humain à Jacmel

En date du 22 avril 2020, Le Tribunal de Première Instance de Jacmel, par une décision de justice, a condamné un trafiquant d’être humain âgé de 25 ans, à 7 ans de travaux forcés à temps.

Ils sont un groupe de 5 hommes mais 4 sont en cavale.

Selon le juge en charge du dossier, Lenor Julien, le coupable a bénéficié de la loi de Lespinasse. Il doit aussi verser 15 mille gourdes d’amende au profit du Trésor Public et 2 mille gourdes de frais envers la partie publique. Décision de justice prise conformément à la loi du 2 juin 2014 portant sur la traite des personnes.

Le jugement a été fait lors des audiences criminelles sans assistance de jury. C’est une mineure qui a été la victime. Elle a été enlevée puis séquestrée en décembre 2016, où ces bourreaux l’exploitaient sexuellement. Dans un premier temps, ces individus l’ont emmené à Anse-à-Pitres, puis en République Dominicaine.

C’est le président du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes (CNLTP), André Ibréus, contacté par téléphone, qui nous a informé de ce dispositif de jugement rendu par le TPI de Jacmel.

Dans sa définition la plus simple, la traite des personnes est l’exploitation sexuelle ou physique d’une personne par la duperie, la force ou la menace. Elle est considérée comme étant un crime transnational. Les femmes et les enfants en sont les principales victimes.

Nancy CONSTANT

Trafic Humain
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