Il vaut mieux gagner d’abord la guerre des mots, avant celle des maux. Pour y arriver, il faut faire du livre sa source d’inspiration, un temple du savoir. La foire du Livre solidaire d’Haïti qui s’est tenue du 10 au 11 octobre dernier visait effectivement dans son fond, ces considérations. En outre, il était question de valoriser le livre, et faire de ce dernier un levier, un maillon essentiel de l’instruction et de la valorisation identitaire.
Un rendez-vous unique qui a réuni de grands noms de la littérature internationale d’hier et d’aujourd’hui. Plus que des retrouvailles, il était principalement question de redorer l’image de la littérature étrangère auprès du public haïtien.
Un étalage aussi riche que diversifié qui a offert au public durant les deux jours, un en chalandage de plusieurs livres des grosses plumes de la littérature mondiale.
La foire du livre solidaire d’Haïti, organisée par une association qui porte son nom, est une plateforme permettant aux acteurs venus d’autres horizons de faire valoir ce qu’ils ont de précieux.
Souvent organisée à Port-au-Prince, les initiateurs, dans leur politique démocratisation du livre à travers tout le pays, ont jugés utile de rapprocher cette fête livresque des populations de Jérémie, qui longtemps n’étaient que simples observateurs. Ce choix n’aura pas trompé. C’est plus de 2000 livres, tous genres confondus, qui ont été achetés en espace de deux jours. Livre solidaire d’Haïti n’entend pas s’arrêter là . Le cap a été mis cette fois-ci sur la ville de Hinche où tous les passionnés du livre l’attendent avec empressement.
Par Ricot Marc Sony