En Haïti tout devient hypothétique en ces derniers temps et particulièrement lorsqu’on quand on est jeune il faut tout faire pour forger l’avenir face aux manquements. Souvent on dit que la jeunesse devrait contribuer à la prospérité du pays mais, la réalité prouve le contraire sous le plan éducatif, social et économique.
Aucune politique n’a été définit pour les jeunes de ce pays et c’est plus qu’indignant. Lorsque ceux qui ont été des dirigeants, des hommes de loi durant un certain temps qui s’alignent avec ceux sont nos dirigeants actuels se plaignent à leurs tours sur nos sorts, nos peines, nos péripéties.
Si les défis de demain reposeront réellement sur nos épaules, pourquoi sommes-nous aussi inquiets quant à notre devenir ici au pays et quel héritage et de qui proviendrait celui-ci? Est-ce ne que nous sommes pas en train de creuser plus de doute dans nos pensées? Quel espoir pour la jeunesse? Quel avenir et avec quelle jeunesse?
La jouissance du pouvoir reste pour la majorité de nos hommes d’état et des aspirants politique l’unique motivation . Que des belles promesses sont jetées aux calendes grecques une fois briguer accéder au pouvoir. Sans-gêne et ils créent tous les manœuvres possibles pour sauvegarder à leurs fins et aux détriments de tous rien pour que le pouvoir.
En outre,la corruption fait leur force et les fonds de l’état qui sont destinés à créer des richesses, à combattre le chômage à l’issue de la création d’emplois etc … ne font qu’utiliser que pour mener leurs affaires personnelles et non pour le peuple assoiffé de bien-être, de paix et de la restauration de sa dignité.
Face à cette volonté de tout prendre et de rien laisser pour les opprimés et les pauvres, un autre comportement s’avère être l’antidote par excellence à ce que certains appellent la maladie contagieuse du pouvoir en Haïti.
Est-ce le comportement qu’il faut , que nos compatriotes sont en train d’afficher à l’encontre d’une république à genoux qui ne cesse de regarder de loin ses principales responsabilités? Et si c’est bien le cas, ne faudra-t-il pas changer de stratégie pour ne pas trop entraver la route du succès qu’on prétend vouloir ardemment frayer?
Pierre Jocelyn Junior FORESTAL