Ils rejoignent les bars et hôtels malgré la montée de l’insécurité, malgré la reprise des mouvements de protestations contre le pouvoir en place au début du mois de septembre dernier, les activités à tous les niveaux de la vie nationale sont totalement paralysées ou presque. C’est le cas des écoles publiques et privées, de l’administration publique, des restaurants et hôtels entre autres. Avec la recrudescence des cas d’assassinats et de braquages à travers les rues ces dernières semaines certains propriétaires pensent au pire c’est-à dire les gens ne vont plus sortir de chez eux et risquer la rue.
Contre toute attente, selon une dizaine de propriétaires interrogés ,les gens ne peuvent plus rester à la maison car le niveau de stress augmente à un très grand rythme surtout chez les habitués. Siroter un peu de vins, boire de la bière et danser de la musique peuvent aider à se divertir dans un pays où vivre et loisir ne font pas bon ménage depuis les périodes où la politique bloque tout. Malgré tout cela, les gens risquent la rue et viennent se divertir même quand ils/elles ne viennent pas en grand nombre.
”Nous souhaitons au plus vite que le calme puisse retourner car nous avons perdu trop de temps” tels sont les propos de ces propriétaires .Si les gens ne viennent pas avec quoi allons-nous payer notre loyer ,le personnel et gérer notre foyer est la phrase témoignant la peine et la frustration de ce groupe d’hommes et de femmes qui ont risqué à créer une activité dans un pays où entreprendre et investir deviennent rarissimes.
Dans l’attente du retour à la normale, beaucoup de familles vont continuer à souffrir tenant compte du nombre de temps gaspillé et des chocs que subissent au quotidien notre économie. Pour l’un d’entre eux il y a lieu d’espérer un lendemain meilleur si effectivement l’opposition a trouvé un accord pour finir avec ce système.
Pierre Jocelyn Junior FORESTAL