Plusieurs laboratoires et centres de recherches scientifiques à travers le monde travaillent sur des projets de vaccination qui sont lancés depuis un certain temps dont 37 sont déjà en cours de développement.
Parmi les projets en cours, il y a un programme de vaccination qui se trouve actuellement en phase 1 à l’Université d’Oxford et (2) deux autres dans des sociétés de biotechnologie américaines et trois (3) autres dans des groupes scientifiques chinois. De nombreux autres développeurs de vaccins prévoient de commencer les tests sur l’homme au cours de cette année. Une telle nouvelle , fait naître certainement de l’espoir qu’un vaccin Covid-19 pourrait être développé dans un délai assez court.
Mais ce qu’il faut noter , c’est que les vaccins nécessitent de sérieuses études de sécurité et d’efficacité à grande échelle. Des milliers de personnes recevraient le vaccin lui-même ou un placebo pour déterminer si le premier était efficace pour prévenir l’infection par le virus qu’ils auraient rencontré naturellement. Il s’agit inévitablement d’un long processus.
Des scientifiques ont proposé un moyen qu’ils jugent possible d’accélérer le processus – en exposant délibérément des volontaires au virus pour déterminer l’efficacité d’un vaccin. «Cette approche n’est pas sans risques mais a le potentiel d’accélérer les tests de vaccins candidats de plusieurs mois», explique Nir Eyal, professeur de bioéthique à l’Université Rutgers.
Par conséquent , infecter délibérément des personnes – en particulier des volontaires qui recevraient un vaccin placebo dans le cadre de l’essai – est controversé. «Il faudra y réfléchir très attentivement», déclare le professeur Adam Finn de l’Université de Bristol. «Les jeunes pourraient sauter sur l’occasion de participer à un tel procès, mais il s’agit d’un virus qui tue l’étrange jeune. Nous ne savons pas encore pourquoi. Cependant, les essais de phase trois sont encore loin, nous avons donc le temps d’examiner attentivement l’idée. »
Source: Revue Nature
Fredly ANTENOR
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