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L’INOHA, plaide pour la modernisation et une prise en charge du secteur de transport en commun en Haïti

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Dans une note parue ce mardi 10 novembre 2020, L’Institut National d’Observation d’Haïti constate avec amertume l’état de  délabrement et inhumain dans lequel le transport en commun se fait dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans certaines grandes villes du pays.

À cet effet INOHA pense que Le droit de circuler dans une ligne de transport en commun en toute dignité est une garantie à tout être vivant. 

Par contre en observant depuis quelques temps, INOHA a pu observer que  le manque d’accès de ce droit au sein de la population haïtienne dans la zone métropolitaine et certaines grandes villes de province en particulier, où l’on vit une situation inacceptable. 

L’irrespect des normes de conformités, la surpopulation dans les véhicules de transport en commun, l’absence de point fixe en termes de stationnement peut -on lire dans la note.

INOHA veut aussi rappeler, cette situation désastreuse dans le transport en commun de voie terrestre, met les passagers  dans une situation conflictuelle continue, conflit entre passager-passager au moment de la montée dans les véhicules qui se fait avec  brutalité (Sauve-qui-peut) ; conflit entre passager et chauffeur dans la question de fixation du prix de transport.

 En tant qu’ Organisme de Promotion et de défense des droits fondamentaux de la personne humaine INOHA souligne aussi, l’état critique des routes ne favorisant pas le trafic du transport en commun. Une route qui ne cesse de démolir les véhicules des chauffeurs, ce qui les permet de prétexter à ne pas respecter le parcours du transport. Les routes sont de véritables tombeaux à ciel ouvert. Sans oublier la question d’embouteillage continue. Une situation vraiment chaotique, où les passagers  demeurent les victimes. Une population qui est déjà dans le désarroi, qui s’appauvrie de jour en jour. 

Face à cette condition critique, intolérable et inacceptable, INOHA a profité pour  lancer un cri d’alarme à l’endroit des forces vives du pays, l’élite politique, l’élite économique et l’élite sociale à prendre leur responsabilité devant cette situation précaire dont est l’objet la majorité de la population haïtienne. 

Dans la note L’ INOHA exhorte les autorités établies à une prise de conscience, tout en les rappelant que, diriger confère des obligations à l’égard des dirigés. 

De plus, L’INOHA a recommandé aux concernés de régulariser le trafic de transport en commun ; de Rendre beaucoup plus opérationnel la direction de la circulation routière en vue du maintien d’ordre dans le secteur ; de Rendre opérationnel les feux de signalisations ; de Réaménager certaines routes et en créer d’autres pour une circulation sans outrage et fluide et de Mettre en place un département routier qui aura l’unique responsabilité la question routière (surveiller à l’entretien des routes et des véhicules, crée une direction qui a pour responsabilité de gérer les conflits entre chauffeurs/chauffeurs et entre chauffeur/passagers.) Cet organe aura à penser sur le présent et l’avenir du transport en termes de prévention.

 L’INOHA conseille vivement aux syndicats du trafic de transport en commun et aux autorités à travailler sur un plan de transport en commun de politique publique.

Ronaldo Junior Dieudonné 

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