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Société : Les personnes handicapées en Haïti, une catégorie exclus par les espaces ouverts à la fréquentation de tous!

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Toujours pas de bouffée d’oxygène pour les personnes à mobilité réduite. Malgré le droit des personnes handicapées à l’inclusion sociale, consacré par la loi du 13 Mars 2012, les personnes handicapées en Haïti ne sont pas toujours les bienvenues dans les espaces ouverts à la fréquentation de tous comme le veut la loi sur les normes d’accessibilités de l’environnement bâti. 

En Haïti, la construction des bâtiments depuis 2010 se font de plus en plus des exigences. Les pertes enregistrées ont servi de mise en garde aux nouvelles constructions. La loi sur les normes d’accessibilités de l’environnement bâti, fixant les normes d’accessibilités aux bâtiments d’habitation collectif et individuels destinées à la location, ainsi que les établissements relevant des espaces publics, est l’une des mesures généralement lié au respect des normes de construction, insistant aussi sur le respect du droit des personnes handicapées, en leur facilitant l’accessibilité aux espaces ouverts à tous. De 2010 à 2023, les constructions ayant pris en comptes les principes d’accessibilités universelles dans le processus de construction sont minoritaires en Haïti. Ceux ne donne aucune importance aux vulnérables dans la vie active. Surtout aux personnes à mobilité réduite.

On peut distinguer facilement un handicapé d’un déficient part leur capacité d’action. Le premier c’est le fait pour quelqu’un d’avoir une entrave, l’empêchant d’agir en toute liberté, et l’autre c’est la perte momentanée de ses forces physiques.

La présence d’une rampe facilitant l’accès aux personnes handicapées se fait remarqué par son absence dans les institutions publiques et privées. C’est le cas de plusieurs espaces ouverts à la fréquentation de tous observés ces derniers jours. Parmi les plus fréquenté : les hôpitaux, les églises, centre commercial et banque etc… Ces bâtiments pourtant dites modernes pour la plupart ne répondant pas aux normes de construction de l’ère post moderne, qui demandent : accessibilité mobilité, sécurité, etc…Pourquoi cette exclusion aujourd’hui ?

Une vidéo publiée par le Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées (BSEIPH) en juin 2021 sur les réseaux sociaux fait mention de un (1) million de personnes vivant avec un handicap en Haïti.

Dans notre démocratie, le respect des droits des personnes handicapées s’avère minime. On dit que la question se pose aujourd’hui plus sur l’accès à la nourriture, au logement, à l’éducation, etc… On peut facilement voir que l’accent est surtout mis sur les besoins physiologiques des personnes handicapées, négligeant pour autant les autres besoins cités par Abraham Maslow.

Cet article visant à servir de porte-voix à la question du handicap, veut contribuer à attirer l’attention sur certaines négligences et la nécessité de sensibiliser sur encore et encore sur la question d’accessibilité des personnes handicapées dans les lieux publics : politique, économique et sociale en Haïti. C’est une nécessite de prendre en comptes les principes d’accessibilités universelles dans le processus de construction. Car il est tout à fait correct de considérer cette catégorie de plus près aujourd’hui. De part de leur manque d’inclusion, d’accompagnement, d’encadrement,  ils sont pour la plupart bourrés de talents pour la plupart. Nous avons vu comment la participation de l’équipe haïtienne à la coupe du monde de football des amputés 2022 en Turquie a suscité une fierté nationale. Il devient donc un impératif pour que les espaces ouverts au public facilitent l’accessibilité à cette catégorie.

Contrairement à ce que dise les gens sur la situation socio-économique et politique des personnes handicapées qui selon eux est caractérisé par de l’inégalité par rapport au reste de la population. En Décembre 2022, l’Université Quisqueya (UNIQ) lui démarque de ses doutes. De plus, c’est en signant un protocole d’accord avec le Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des Personnes Handicapées (BSEIPH) pour permettre à de nombreuses personnes à mobilité réduite d’étudier dans différentes discipline au sein de cette Université. Un pas, dirait-on, qui contribue à réduire l’exclusion. Mais ce n’est pas suffisant.

Il est nécessaire de revoir ces exigences. L’Etat doit prendre l’engagement de garantir ce droit, car il fait partie des stratégies inclusives du handicap partout dans le monde. Par la revue de ces mesures, on peut penser rendre accessible les  espaces, malgré le fait que cela peut être considérée comme un coût en plus parce qu’elle demande de faire un effort économique en plus.

Non à l’exclusion ! C’est ce qu’ils veulent. Nous sommes tous concerné disent-ils assez souvent, les personnes handicapées jouissent des mêmes droits. Ils ont a joué un rôle dans la société. Ils veulent contribuer à l’avancement de la société dans son ensemble. On voit donc, l’objectif, pour les personnes handicapées, demeure le même : participer à la vie de la société. C’est dans cette logique que l’on ne veut pas encourager le handicap comme une d’exclusion, en termes d’éducation, d’accès aux infrastructures, d’intégration professionnelle, mais aussi d’acceptation sociale.

John Michael Biatcha, auteur, idéaliste, eu à dire ceci : « Ta vie est vide lorsque la personne qu’à travers qui tu ne veux qu’exister ne se soucie même pas de ton existence ».  On dirait c’est ce que la société haïtienne est en train de faire aux personnes handicapées. 

En dépit de la discrimination qu’ils subissent. En Haïti, les personnes handicapées sont considérés comme les plus vulnérables. Ce grave problème les rend de plus en plus négligés par la société. Elle mérite d’être traite comme tout le monde puisqu’elle a toutes ses valeurs humaines veut à tout prix faire respecter les handicaps méprisés en Haïti.

En définitive, la construction des bâtiments en Haïti doit être contrôlée de plus près, par les autorités établies. Pour la prise en considération des mesures d’accessibilités à tous par les institutions. Les bâtiments dits modernes logeant des institutions en Haïti doivent répondre aux normes de construction de l’ère post moderne. Qu’en pensez-vous ?

Karl Billy NELSON

Mémorant en Communication Sociale

Étudiant en Sciences Administratives

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