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Éditorial : La PNH en crise, un gouvernement inexistant, mon pays que voici !

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Augmentation de la carte de débit (de 5000 à 10,000gourdes), une assurance octroyée par l’office nationale d’assurance vieillesse, dont le paiement de la moitié des frais est sous la responsabilité de l’Etat telles sont les mesures annoncées par l’administration Moise-Lapin, pour répondre aux revendications des policiers, malgré cela ce dimanche 23 février des agents de la Police Nationale d’Haïti ont encore investi les rues de la capitale.
Polis devan pèp dèyè (PDPD) (traduction littérale policier devant, peuple derrière), c’est le nom que porte l’énième mouvement des policiers, à part l’intégration des policiers révoqués les revendications sont toujours les mêmes. Barricade de pneus enflammés, tentative d’incendie des locaux de la grande dame des médias Radio Télévision Caraïbes RTVC, le champ de Mars qui devrait être le lieu de concert de décibels, a fait place au concert de balles, ce sont entre autres les événements qui ont marqué la journée du dimanche 23 février 2020.
Ayant un boulot avec un facteur de risque très élevé, que certains qualifient de sale boulot, où leurs vies sont perpétuellement en danger pour assurer leur mission. Servir et protéger une population qui s’accroit de jour en jour où le nombre des policiers est inférieur au nombre de gens qu’ils ont à assurer la sécurité, une condition qui ne leur favorise pas la tâche. Malgré les nombreux efforts déployés en vue de fournir un travail de grande valeur, l’Etat ne penche pas encore sur leur sort.
Certains agents des forces de l’ordre sont en rébellion, ces derniers clament de changer de dialectique de la parole aux armes, l’inquiétude règne au sein de la population. A noter que les événements à caractère meurtrier de cette journée, ont porte le gouvernement à annuler le carnaval national.
Fallait il que nous en arrivions là pour qu’enfin le gouvernement annule le carnaval, encore une fois l’Etat affiche son comportement de pompier. Têtu comme une mule où l’administration Moise-Lapin ne voulait rien entendre sur l’annulation du carnaval, aujourd’hui fait face à ces conséquences.
Ronaldo Junior Dieudonné

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