Éditorial : 2020 débute à l'image des trois (3) derniers mois de 2019

L’année 2019 est enregistrée comme l’une des plus catastrophiques dans notre histoire de peuple. Les multiples troubles politiques ayant tout paralysé ou presque ont fait écouler le temps sans réaliser grand chose alors que les défis à relever sont nombreux et le peuple végète dans la misère.
2020, contre toute attente, débute à l’image des trois derniers mois de l’an passé, voire plus compliqué car le kidnapping n’était pas inclus dans l’ensemble des tracas auxquels luttaient le peuple haïtien. Et, par dessus tout, la recrudescence de l’insécurité surtout vers les zones frontalières du pays tue l’espoir des familles qui n’ont le commerce comme leur source de revenus par excellence.
À tout cela s’ajoute, les divers mouvements entamés par des policiers frustrés pour réclamer la mise sur pied d’un syndicat au sein de l’institution policière pouvant apporter au plus haut niveau leurs principales revendications. En conséquence, plusieurs policiers ont été remercié et le carnaval à Port-au-Prince annulé.
Si le dernier trimestre de l’année dernière était sans aucun résultat positif pour le peuple Haïtien, l’entame de 2020 paraît inquiétant et les jeunes particulièrement commencent à se poser pas mal de questions. À quelques jours du troisième mois de l’année, rien n’est encore dit car l’insécurité bat son plein et le commerce ne fonctionne qu’au ralenti. De ce fait, les autorités ne doivent-ils pas sortir de leur trou?
Pierre Jocelyn Junior FORESTAL

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