La séance autour de la demande de mise en accusation du président de la république Jovenel Moïse a été reportée a nouveau à une date ultérieure. Aucune date n’a pas été retenu pour la reprise de cette séance. Le président de la chambre des députés, Gary Bodeau, est contraint de prendre cette mesure, en raison des mouvements de protestations regnant dans les parages du parlement.
Cette séance a été mise en continuation le mercredi 7 Août dernier est a nouveau mise en continuation en raison du même cause, le problème d’insécurité régnant dans la zone du Bicentenaire, à proximité du parlement Haïtien. Des individus érigent des barricades enflammés et lancent des pierres en direction du parlement, au moment où devrait se dérouler la séance de mise en accusation.
Une situation qui empêche la présence des députés dans la salle de la séance. Seulement 60 députés ont répondu au deuxième appel nominal et 54 ont répondu au premier appel.
Si le Président de la Chambre des députés a pris la décision de mettre en continuation de cette séance, bon nombre d’observateurs se questionnent sur la reprise de cette séance qui est une première dans l’histoire du pays.
Le président de la république Jovenel Moïse, a été indexé dans le rapport de la cour supérieur des comptes et du contentieux administratif(CSCCA) sur l’affaire de la mauvaise gestion du fond petrocaribe. Certaines personnalités politiques l’accusent de complicité dans le massacre de La Saline.
Pour les députés accusateurs, il y’a assez de preuves pour mettre en accusation le Président de la république. Ils déclarent, qu’il n’y aura pas aucune séance dans la Chambre des députés sans la réalisation de cette séance mise en continuation.
Compte tenue du temps, il est évident de poser la question: À quand la reprise de la séance de mise en accusation du Président Jovenel Moïse?
Une question qui n’aura peut-être jamais de réponse. Car, pour réaliser cette séance, il faut en moyenne 80 députés présent dans la Salle et capable de voter en faveur de la mise en accusation du Président Jovenel Moïse.
Par Kerline Jean-Paul et Jean Michel Sincère