Consiste à la présence, au développement ou à l’accumulation de parasites dans le tube digestif jusqu’à l’intestin. La parasitose digestive est plus courante dans les pays en voie de développement où les conditions d’hygiène sont précaires.
Les parasites responsables sont classés en deux grandes familles :
▪ les helminthes
▪ les protozoaires
Les parasites les plus courants sont le tænia, l’ascaris, les amibes, l’anguillule, et le schistosome, présents dans l’eau souillée : les rivières, les eaux stagnantes ou même l’eau du robinet dans certains pays. On les retrouve également dans les aliments sales : préparés avec de l’eau non potable et non bouillie, souillés par les fèces animales ou par la terre, mal lavés… Ils peuvent y vivre longtemps sous forme d’œufs, d’oocystes (l’œuf encapsulé des protozoaires sporozoaires) ou de spores (la cellule reproductrice végétative). Ils s’introduisent ensuite dans l’organisme par voie buccale (digestive) ou transcutanée.
La peau de la victime peut notamment être infestée par certains parasites comme l’ankylostome si elle marche pieds nus ou se baigne dans de l’eau souillée. D’autres parasites comme les tænias sont également présents dans la viande de bœuf ou de porc et peuvent se transmettre chez l’homme si ces aliments sont peu ou mal cuits.
Les différents symptômes
▪ diarrhée ou constipation
▪ douleurs abdominaux
▪ vomissements
▪ prurit anal
▪ épreinte et ténesme (douleurs à la défécation et fausse envie d’aller à la selle)
▪ toux sèche sur une longue durée,
▪ l’occlusion intestinale ou l’hépatite (notamment à cause de l’ascaris).
▪ il se peut également qu’aucun symptôme ne se produise.
La Santé au Rythme