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Éditorial: À quoi devrait-on s'attendre

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La situation reste tendue dans la capitale ainsi que dans les villes de provinces depuis environ quatre semaines. Des différentes mobilisations s’organisent au jour le jour dans le pays par la population qui demande la démission sans condition du président de la république Jovenel Moïse à la tête du pouvoir. De differentes barricades, de pneux enflammés érigent partout dans les rues. Une situation qui provoque la paralysie totale des activités à travers le pays depuis quatre semaines. Les directeurs des établissements scolaires sont contraints de fermer leur portes en raison de l’insécurité qui s’étend sur tout le pays. Les entreprises privées et publiques ne réagissent pas différemment.
Ces citoyens qui s’insurgent à la mauvaise gouvernance, à l’incompétence de la part du président pour gouverner le pays. Ils exigent la démission du président pour être jugé par devant la justice car son nom est épinglé dans le dossier de la mauvaise gestion du fond petrocaribe. En marge de ces différentes mobilisations plusieurs personnes ont retrouvé leur mort, de differentes entreprises pillées et incendiées et aussi plusieurs véhicules incendiés.
Une situation qui ne cesse pas d’inquiéter des gens, ils s’interrogent sur la durée de temps de ce cauchemar à travers tout le pays. Le président de la république, de son coté ne fait presque rien pour atténuer la situation, mais plutôt que de mettre de l’huile sur le feu avec ses discours. Il ne fait que de prêcher le dialogue, selon lui le seul moyen pouvant parvenir à calmer les choses. Il semblerait qu’il n’a pas encore l’idée d’agréer la demande de la population.
À l’échelle internationale, certains pays se positionnent au coté du président en préconisant un dialogue national dans le pays.
Par conséquence on peut attendre au pire dans le pays dans les jours à venir comme plus d’insécurité, plus de misère, plus de faim.
Kerline Jean-Paul

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