Alors qu’on sort timidement sur les verrous du Corona Virus, le pays peine à se mettre sur les rails de la vie normale, assassinat, comportement de pyromane entre les gangs rivaux, manifestations d’élèves et policiers sont entre autres les différents activités créant la tension à travers les différents axes de la capitale.
Si elle a toujours été le lieu de divers événements de tension, ces dernières années la ville aux trois (3) circonscriptions connait un moment des plus fatidiques de son histoire.
En effet, avec un chef de gang à la tête de presque chaque circonscription, se rendre d’une commune à l’autre, est comme saluer la mort pour les Port-au-Princiens.
L’année 2019, était une année de tension. Avec les épisodes pays Lock, et des actes d’enlèvements (kidnapping), le traumatisme devient le quotidien des haïtiens. Et ceci dans l’ombre des autorités.
Si la troisième circonscription de Port-Au-Prince était la vallée de la mort, depuis un certain temps, Haïti devient le pays des cadavres ambulants, où personne n’est épargné. A titre d’exemple récent, l’assassinat de Me Monferrier Dorval.
Si autrefois les manifestants etaient armés de pierres aujourd’hui avec la confédération policière (FANTOM 509) l’on assiste des manifestants armées d’armes réelles, à cet effet quand ce ne sont pas les gangs armés qui sèment la terreur c’est une branche des forces de l’ordre.
L’insécurité bat son plein dans les aires métropolitaines. Les bandits se dedouanent des actes de banditisme, et s’allient et reclament la paix, des garants de la justice réclament justice, les preservateurs de la sécurité ne se sentent pas en sécurité, la tension règne de partout dans la vie nationale et la mort devient de plus en plus gratuite.
Jean Michel Sincère