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Qatar: des passagères forcées de subir des examens gynécologiques à l’aéroport de Doha

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Le 2 octobre, des passagères débarquées d’un avion ont subi des examens gynécologiques forcés à l’aéroport international de Doha au Qatar. C’est la découverte d’un bébé né prématurément dans les toilettes de l’aéroport qui est à l’origine de l’incident, il s’agissait apparemment de tenter d’identifier la mère de cet enfant. Les passagères concernées étaient de diverses nationalités, notamment australiennes. La ministre australienne des Affaires étrangères parle d’évènements « extrêmement perturbants et choquants ». 

Ce vendredi 2 octobre, les passagers du vol 908 de la Qatar Airways s’étonnent car cela fait plus de trois heures qu’ils ont embarqué dans cet avion à destination de Sydney en Australie et il n’y a toujours pas de décollage.

L’avocat autrichien Wolfgang Babeck était l’un des 42 passagers : « Nous avons appris que cela ne concernait pas seulement notre avion, mais que l’aéroport tout entier était fermé. Nous avons été informés que les femmes devaient descendre de l’appareil. Dès que les femmes ont quitté l’avion, des agents de sécurité sont montés dans l’avion et l’ont fouillé pour vérifier que personne ne s’y cachait. Environ une demi-heure plus tard, les femmes étaient de retour à bord et il est apparu que quelque chose d’horrible s’était produit, car elles étaient toutes extrêmement perturbées et très choquées. L’une des femmes pleurait et beaucoup d’autres ne parvenaient même pas à croire que cela s’était passé .»

L’identité de la mère du bébé toujours inconnue 

Les passagères, de différentes nationalités, racontent avoir dû se dévêtir pour subir un examen gynécologique. Selon l’avocat Wolfgang Babeck, les femmes ont été escortées à l’intérieur du terminal où, au sous-sol, elles ont été présentées à une femme docteur qui a pratiqué l’examen visant à déterminer si l’une des passagères venait d’accoucher.

On ne connaît pas le nombre exact d’avions et donc de passagères concernés par ces évènements du 2 octobre. Les autorités de l’aéroport de Doha assurent que l’opération visait à venir en aide à la mère qui venait d’accoucher, mais celle-ci n’a pas été identifiée. Le bébé, lui, est en bonne santé.

Selon la ministre australienne des Affaires étrangères, la publication par le Qatar d’un rapport sur cet incident est « imminente ».

Par RFI

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